Voilà, tout le monde parle de Noël, alors moi aussi, y'a pas de raison !!! Et pour accompagner, un "Petit Papa Noël" un peu... spécial !!
Et même que d'abord c'est en lisant le blog de Crevette que m'est venue l'inspiration.
Noël. Ca m'a fait penser à mes leçons de catéchisme.
Tous les ans la même, au moment de Noël : Noël c'est quoi pour vous ??? Et INTERDICTION de faire apparaître le mot "cadeau" !!!!
"Noël, c'est la naissance de Jésus, bla bla" "Et ça a quoi de spécial ?" "C'est parce que Jésus, c'est le Messie, bla bla..."
Enfin bref, chiant à mourir. Qu'est-ce que je détestais le caté !!!! (Nan mais, sérieux, j'aimais mieux la messe, c'est dire !)
Et ceux de mon âges ne sommes pas les petits chanceux de l'âge de ma sœur (càd nés à partir de 88) avec les cassettes de chansons (que malgré tout je connais par coeur, ma frangine les écoutait 30 fois par jour à fond) et les jolies petits carnets pour écrire dessus avec les dessins colorés !! (moi !!! jalouse ???^^)
Nan faut admettre, le caté, ça c'est vachement amélioré ! C'est beaucoup moins barbant, maintenant !
Enfin bref.
N'empêche que à côté de ça, je suis la première à râler que Noël c'est beaucoup trop commercial !! Nan mais attends, on est même pas en décembre qu'on commence déjà à nous abrutir à coups de pubs de jouets !!
Bientôt on va nous vendre les papillotes pour le 11 novembre... Sans parler du top départ pour la course aux cadeaux.
Et vas-y qu'on rivalise de savoir qui mettra le plus de lumières sur sa maison, qui aura le plus joli Père-Noël, le plus grand sapin... Bon. OK. J'exagère. :)
De toutes façons, j'adore Noël.
Alors, d'ac, j'arrête de râler !!!
Aller, it's time de se remplir la panse de chocolats !! Non mais ! Qui a dit que je ne profitais pas de l'attrait commercial !??!! :P
...de chocolat !!! Un bon fondant avec de la glace à la vanille ou de la crème anglaise, ou bien vous savez, les gâteaux pas cuits en plein, mais pas fondant pour autant, avec plein de beurre dedans...
Rien que d'y penser je sens le goût et l'odeur... Je suis toute seule à partir de demain, je crois que je vais me faire plaisir !! ;)
Deuxième rentrée au lycée. Nouvelle classe. Avec elle, cette fille rencontrée l'année dernière, en cours d'allemand, et qui prend des cours de chant avec sa sœur. C'est tout naturellement qu'elles se rapprochent et s'assoient l'une à côté de l'autre.
A la récré, sa Nouvelle Amie lui présente ses amis, anciens camarades de classe. 2 filles, 4 garçons. Elle dit bonjour à tout le monde, elle ne les connait pas, mais elle est polie. Il est là, mystérieux, troublant, attirant. Avec ses yeux qu'on a juste envie de plonger dedans, avec son sourire à tomber par terre. Pendant les dix minutes que dure la récré, elle le regarde, à la dérobée.
A la pause de midi, sa Nouvelle Amie lui demande s'il y en a pas un, parmi ces 4 charmants garçons, un qui lui a plu plus que les autres. Bien sûr, il y a Lui. Mais elle ne lui dit pas, non, elle a pas envie, elle sent que c'est déjà trop personnel, elle veut garder cela juste pour elle. Elle n'ose même pas y penser. Elle le refoule, elle l'oublie.
Troisième rentrée au lycée. Elle est toujours avec sa Nouvelle Amie, qui n'est plus si nouvelle que ça. Elle se rapproche aussi de sa Cousine, qui a le même âge, qui est dans le même lycée. Qui est aussi dans sa classe, à Lui. Mais elle n'y pense plus. C'est bien enfoui.
Un jour, une Fille de sa classe lui pose des questions. Sur Lui. Son nom, sa classe, est-ce qu'Il a une copine. Elle lui répond du bout des lèvres. Elle se rend compte qu'elle est jalouse, plus jalouse qu'elle ne l'a jamais été. Elle considère cette Fille comme sa concurrente. Et là elle comprend. Et elle se rappelle ce jour où elle l'a vu pour la première fois.
Mais elle ne le dit à personne, non, c'est trop tôt, elle n'est pas sûre, enfin si, mais bon. Elle commence tout juste à évaluer ce que c'est. Elle finit par en parler, à son Amie, à sa Cousine.
L'année passe. Elle passe du temps avec Lui. Souvent en groupe. Elle veut lui parler, elle demande de l'aide, mais elle n'ose pas, et ses copines ne la prennent pas vraiment au sérieux. Elle le voit aussi souvent qu'elle peut. Juste le voir ça lui suffit.
Le matin elle arrive dans les premiers. A 8h ils sont tellement nombreux qu'il gênent l'entrée devant le portail du lycée. Mais elle, elle n'attend que lui.
Quelques fois elle s'est retrouvée seule avec Lui. Silences. Gênes. Regards fuyants. Elle ne sait pas quoi lui dire. Elle n'a qu'une seule chose à lui dire. Et pourtant ça ne sort pas. Elle se dit que s'il reste là, seul, avec elle, c'est que Lui aussi a bien quelque chose à lui dire. Mais quand même. Ils restent comme deux cons, sur ce banc.
C'est la fin de l'année. C'est fini. C'était la dernière chance. C'est trop tard.
Jamais elle ne l'oublie. Elle le cache, bien profondément, le plus loin qu'elle peut au fond d'elle même. Mais elle se sent vide.
Y'en a bien des autres, des garçons. Elle les regarde, les scrute, les observe, les évalue, les étudie, les apprécie, les charme. Mais ils ne sont pas Lui. Rien n'y fait. Elle ne veut que Lui.
Elle commence à désespérer. Elle se demande si on peut tomber amoureux qu'une seule fois. Elle se demande si un jour elle pourra enfin penser à quelqu'un d'autre, si un jour elle sera délivrée de Lui. Elle espère bien. Parce que quand même.
Une décision, pas facile à prendre. Une grosse décision,
peut-être une mauvaise décision, peut-être une décision précipitée. Sûrement.
Une décision que je vais regretter. Possiblement.
Une décision que j’ai prise toute seule. Sans en avoir
préalablement parlé à qui que ce soit. J’en ai discuté avec moi, et moi-même.
Moi a bien émis quelques réserves, mais on est malgré tout tous tombés d’accord.
Depuis quelques temps j’avais ce poids. Je me sentais sous
pression, compressée, enchaînée. Pourtant, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi.
Pourtant, tout ça, c’est pour moi. Parce que je sais d’où il vient ce poids, et
je sais pourquoi il est là. Je l’avais déjà l’an dernier, mais ça c’est
amplifier cette année. A cause du multiculturalisme.
Une synthèse à rendre, sur ce mot. Ce mot qui n’a même pas
une vraie définition précise. Ce mot derrière lequel on met un peu tout et n’importe
quoi. Une synthèse que je n’ai pas encore rendue, une synthèse que j’ai à peine
commencée, juste une intro, bâclée, mal faite, une synthèse sur laquelle je
bloque. Une synthèse que je ne rendrai pas.
Ouais. Big décision. Parce que je sais ce que ça implique,
parce que je sais ce qu’il y a derrière cette décision, je sais ce que ça veut
dire. Ca veut dire, que ces trois années d’études, elles étaient dans le vent.
Elles ne me serviront à rien. Parce que en ne rendant pas ce dossier, l’année
écoulée ne sera pas validée. Et parce que je ne vais pas me réinscrire. Quand
ça bloque, y’a toujours une raison.
J’ai repoussé les limites pour rendre le dosser, et à la
date limite il n’était pas fini. Finalement, cette décision, peut-être que je
ne l’ai pas vraiment prise, peut-être que je l’ai simplement, inconsciemment (ou
pas) forcée.
Peut-être que c’est lâche de faire ça, d’abandonner.
Sûrement même. C’était facile de penser à tout ça, et de se dire « voilà,
j’arrête » mais c’est pas facile de penser à tous les gens que je vais
décevoir en leur annonçant ce que j’ai décidé. Moi la première.
Alors peut-être que ça va m’ôter un poids, mais un autre
apparaît, parce que ce n’est vraiment pas facile de faire aux gens qu’on aime,
pour leur annoncer une chose que l’on sait qui va les décevoir, ce n’est pas
facile non plus de se dire, qu’on a raté, qu’on est raté, quelque part, de se
dire qu’on abandonne devant un obstacle, une difficulté, c’est difficile de
descendre dans l’estime de soi et des autres. Ca c’est un poids.
Malgré tout, la décision est prise. Les études, pour le
moment, c’est fini pour moi. Game over. Après un an par correspondance, je le
savais déjà, c’est pas pour moi, mais je suis comme ça, tant que je peux m’accrocher,
je m’accroche, tant que je sens une main qui me tire, je la tiens. Mais là,
non.
J’en ai marre d’être étudiante. De devoir travailler des
cours dont la moitié ne m’intéresse pas. De me demander ce que je fais là, à
quoi ça va me mener.
Maintenant il faut trouver du travail. Avec juste un BTS. C’est
pas grand-chose, juste un BTS. Surtout qu’il date. Et que « niveau 2ème
année de licence », ça ne compte pas dans un CV. Au contraire. C’est
mauvais, ça veut dire qu’on laisse tomber, ça dénote un manque de courage et de
motivation. Et ne croyez surtout pas que je vais me reposer sur mon anglais
parce que je suis partie un an à l’étranger. D’abord, c’est pas mon genre.
Ensuite, ça marche pas ces trucs-là.
Maintenant il faut que je me prenne en main. Faire des
études toute sa vie sans savoir à quoi ça va mener, c’est se cacher. J’en ai
marre de me cacher.
Maintenant il me faut du courage, pour faire face à cette
décision. Pour l’annoncer. Et pour continuer sans me perdre.
Chacun a sa propre version de ce qu'est le bonheur, parce qu'il est différent pour chacun !
Il y a bien sûr un bien-être général, qu'on peut associer au bonheur, faire un bilan de sa vie et se dire que oui, on est plutôt heureux, qu'on ne manque de rien, que nous sommes entourés de gens qui nous aiment et que nous aimons, etc...
Mais le bonheur, pour moi, c'est aussi ces petits moments, ces instants fugaces, qui durent le temps d'une chanson, le temps d'un souvenir, d'une sensation.
C'est juste d'avoir ressenti un immense plaisir pendant un instant, par la rencontre de petites choses aussi futiles les unes que les autres.
Pour vous décrire ce dernier moment (le mien quoi !!!!^^). Il y avait beaucoup de vent, j'avais les cheveux dans les yeux, le mp3 en marche diffusait une chanson que j'aime beaucoup, et puis j'me suis mise à penser à plein de choses, et je me suis sentie heureuse.
Ca fait bizarre d'employer un tel mot, parce qu'il a un sens très fort. Et pourtant je suis sûre que vous aussi vous l'avez déjà connu, sans pour autant le partager !
Voilà, le bonheur, pour moi, c'est ça (en partie lol) ces petits moments, le temps d'une chanson, parce que pleins d'éléments auront été réunis pour le créer.
C'est pour ça que le bonheur, quand il est là, faut bien l'attraper et le reconnaître, parce qu'il arrive pas tout le temps !!
Sur ce, soyez heureux !!!!!
La vidéo, c'est pas ce que je pensais mettre, mais je trouve le gosse trooooop fort, le plus grand fan de Cali !!!
Musique
Avec Luke, la révolution en marche
CÉDRIC PETIT
Mis en ligne le 24/05/2004
[...] «Seveso», une chanson sur l'absence de rite non religieux pour tout ce
qui entoure la mort en Occident, « comme si la mort n'était pas
reconnue pour les athées ».
Voilà, je suis entièrement d'accord.
Alors je tiens à préciser, avant de commencer à écrire, que je ne fais aucunement de la propagande religieuse, encore moins une tentative de conversion !!!! J'expose juste mon opinion. Et également, je parle uniquement de généralités (sauf quand je parle de moi mdrr)
Tout ça pour dire que la mort est souvent un sujet tabou de nos jours, dans notre société. On n'aime pas en parler (à part pour les "phénomènes") parce que en général ça nous fait peur.
Et pourtant, quand on lit Musso ou Lévy, on se rend compte que c'est un des thèmes principaux de leurs bouquins. (surtout Musso). La question nous travaille beaucoup !
Et c'est vrai, on ne connait rien de la mort, personne n'en est revenu pour expliquer comment c'était, raconter ce qu'il a vu !! Et en tant qu'êtres humains normalement constitués, généralement on a peur de ce qu'un ne connait pas.
Après la mort, est-ce qu'on est "juste" mort ? Est-ce qu'on va quelque part ? Est-ce que notre âme (si cette chose existe vraiment^^) reste sur terre ?
Je ne vais pas entrer dans les détails, car je ne les connais pas, mais (il me semble) les Bouddhistes (ou Hindouistes ??) croient que l'on revient sur terre, qu'on se réincarne jusqu'à ce qu'on soit parfait (j'espère que je me trompe pas en disant ça...). Les Chrétiens, comme les Musulmans pensent qu'on va au Paradis. Les Juifs, je ne sais pas, je pense aussi que c'est le Paradis, étant donné que le judaïsme et le christianisme ont leurs racines communes.
Moi c'est ce que je pense. Que quand je serai morte, j'irai au Paradis, ou du moins quelque part. Ça fait moins peur de se dire qu'il y a quelque chose après la mort, autre chose que rien. Vous vous dites peut-être que c'est ridicule de penser ça.
Mais pour moi, les dieux, les religions ont en partie été créées pour rendre notre vie plus facile. (ironique quand on voit les guerres que ça a engendré et engendre toujours...) Pour moi, la religion donne des grandes lignes, des principes de vie, des valeurs. Et en donnant un semblant de réponse (faut pas se leurrer non plus) sur la vie après la mort, en quelque sorte, elle rassure, elle permet d'accepter plus facilement notre fin.
Les anciennes civilisations (je pense surtout aux civi indo-européennes, e.g. les Celtes) pensaient que la mort était juste un "passage" de la vie sur terre à une autre. Pourquoi ne serait-il pas toujours le cas ? Après tout la mort fait partie du cycle de la vie. L'homme est "fini" (réminiscence des cours de philo^^) dans le temps, il a un début et une fin. Une fin ? Sur terre du moins.
Et les Athées ? Ils croient à quoi, eux ? La majorité de notre société
est athée, alors normal qu'elle ait plus ou moins peur de la mort, si pour elle y'a rien après.
Et si la mort était juste une aventure de plus ?
Bon, c'est à peine un début de débat, mais il y aurait tellement de choses à dire dessus, et puis ça ouvre sur beaucoup d'autres débats déjà menés, par d'autres, beaucoup plus instruits, réfléchis et ordonnés que moi dans leurs idées ! Et surtout j'ai pas du tout envie de constituer tout un dossier digne d'être rendu pour des cours^^ Mais c'est vrai que c'est un sujet super intéressant !!!
Sortir des épreuves et mettre de l'essence dans la voiture, toujours la même station Prendre l'autoroute, et à force connaître les panneaux touristiques (mais siii, les marrons !) Arriver à la portion entre Beaune St Nicolas et Beaune Hospices, réaliser qu'il n'y avait plus de travaux vers Dijon Etre heureuse, parce que ça rappelle tellement de souvenirs Connaître presque par cœur le nom de toutes les aires, même si on ne s'y est jamais arrêté Sortir à Tournus pour prendre la nationale, comme ça, juste pour le plaisir Compter les 10 passages piéton et s'apercevoir qu'il y en a toujours un qu'on a oublié Se brancher sur Europe 2, parce que ça commence à capter, et rouler la musique à fond et se casser la voix à hurler les paroles Rouler à 100 sur la nationale, y'a des doubles voies et pas de radars ! Prendre les routes bordéliques de Pont de Vaux, juste pour le plaisir Arriver en vue de Béréziat et ouvrir la fenêtre. Pour respirer l'air de chez soi Passer devant la Clé des Chants et repenser à toutes les soirées qu'on y a passé avant d'être trop vieux^^ Traverser Montrevel, penser aux années collège Croiser la route de chez Val et se dire que la dernière soirée commence vraiment à dater ! Arriver à la route de St Martin, se rappeler qu'on y a attendu le Tour de France avec son frère en plein cagnard Prendre les deux ronds-points à grande vitesse, on les connais par cœur Entendre la chanson en unplugged de Nirvana et se dire que p***** c'est vraiment bien, Nirvana Enfin, arriver à Viriat, mais continuer de rouler à 70, même si ça fait bientôt 2 ans que c'est limité à 50 :P Se rappeler du nouveau rond-point de McDo en voyant le panneau mdr Passer devant chez sa grand-mère, mais se dire qu'on va quand même pas klaxonner, il est déjà 22h20 !!! Rentrer dans Bourg Se dire que la ville n'a pas changé (et le lendemain se rendre compte que en fait, si) Se dire qu'on est bien chez soi Se dire que c'est peut-être plus chez soi Malgré tout se dire que quand même on est bien chez soi !!!!!
C'est quoi pour vous, vivre ? Comment savez-vous que voue ne vous laisser pas aller, que vous ne laissez pas la vie couler dans vos doigts comme du sable ? Comment vous savez que vous n'êtes pas en train de rater quelque chose qui aurait changer le cours de votre vie, une rencontre, une porte, ou simplement quelque chose ? Comment vous savez que vous avez fait les bons choix ? Jamais vous vous demandez si vous avez choisi la bonne voie, si ce que vous faites sert à quelque chose. Avez-vous l'impression de choisir votre vie ? Vaut-il mieux réaliser ses rêves ou choisir la voie de la stabilité ?
Bon, je m'arrête là car je pourrais continuer encore longtemps^^. Cet aprèm je suis en pleine phase de questionnement. Je vous mets ma réflexion, qui n'est pas terminée, encore, c'est que le deuxième jet, si j'en fais un troisième, il sera encore différent, parce que mon esprit aura changé et que mon optimisme et ma confiance presque aveugle en mon avenir auront reparu !! Mais pour l'instant, j'en suis là...
Le monde est à mes pieds, je ne vais pas rester à contempler Il ne tient qu'à moi de marcher et de le parcourir Avant d'un jour découvrir tout ce que j'ai raté Vivre à cent à l'heure, mais prendre mon temps et prendre le temps De vivre, de partager, de découvrir, de rencontrer, de m'attacher, d'aimer.
Partir (un jour, sans retour) ou continuer parce que la vie n'attend pas Parce que le monde tourne, parce qu'on ne vit qu'une fois Partir vers un nouvel horizon, pour voir tout en pus grand Partir pour une impression de liberté, comme un goût de s'envoler Une impression de contrôler, comme un goût d'immensité.
Ou comme un goût amer. Un goût à l'odeur de fuite A moi de choisir quelle fuite. Une fuite en avant alors Une envie à combler, un trop grand vide, un désir à réaliser Même pas un rêve, juste un besoin, besoin d'exister Prendre ma vie à pleines mains, en tirer les ficelles, décider
Mais toujours la peur, cette peur, ces peurs Peur de vivre, peur de rester, peur de s'enterrer, peur de rater, aussi peur de partir Envie de vivre, envie de rester, envie de s'attacher, envie de voir, aussi envie de partir Toujours, encore, sans fin, ces contradictions
Partir pour mieux revenir ou partir pour mieux repartir ? Partir avec un but, ou sans but, avec de bonnes raisons, ou de mauvaises ? Partir pour chercher, se chercher, se trouver ou laisser tomber ? Partir quand même ou se poser, attendre ou y aller...?
J'aime pas faire des choix, justement, parce que faire un choix signifie exclure, laisser une chose de côté pour en vivre une autre. Je viens de réaliser en écrivant cette dernière phrase que faire un choix c'est vivre. Mais il y a toujours la question de la peur de manquer quelque chose. Je vois ma famille et mes amis qui avancent, qui vivent des choses, sans moi, je ne suis pas là, des fois je me sens abandonnée, mais j'ai fait ce choix de partir, moi aussi je les ai abandonnés, finalement.
En étant ici, j'ai l'impression que j'ai mis ma vie de côté, entre parenthèses, comme si du moment où je poserai le pied en France tout redeviendrait comme avant. J'arrive pas à me dire que là, ça fait partie de mon expérience de vie. Ce voyage aux USA, j'ai de plus en plus envie de le faire, et je vais le faire, le temps de rentrer, de passer ma licence, mettre des sous de côté, et en même temps, il me fait renoncer à ce que j'ai envie depuis longtemps : me marier et avoir des enfants avant 30 ans. Encore un choix. Mettre de côté mon rêve de petite fille, pour en accomplir un autre tout récent. Encore une fois, le fait de partir en touriste, au sens propre comme au sens figuré, c'est mettre ma vie en France entre parenthèse et repousser encore le moment de me poser. Repousser le moment où j'aurai des responsabilités, garder ma liberté le plus longtemps possible.
Et c'est sûrement ce que je vais faire, à moins d'un empêchement majeur. Je me dis que je voyagerais bien plus facilement sans enfant, sans emploi à quitter, sans appartement à vider, sans responsabilités. Je fais donc une croix, pour le moment, sur l'indépendance et l'appart' dont je rêve depuis quelques années, sur un mariage et des enfants tôt (de toute façon j'suis célibataire, alors là, limite la question se pose même pas^^), sur un boulot pour avoir des finances potables. Je choisis la vie nomade, avec des petits boulots, partir à l'aventure ou presque. J'allais dire je choisis de vivre. Mais non, je choisis de vivre comme ça. Il me manque une chose : un but. (et un n'amoureux aussi^^ comme ça il viendrait avec moi et ce serait vachement plus marrant !)
Je suis sûre que ça doit pas être très très clair, tout ça, ça l'est pas dans ma tête lol ! Mais je vais pas me relire, autrement je suis sûre que je vais pas le publier !!!
A quoi ça sert d'avoir un look ? Y'a beaucoup de looks différents ? Est-ce que adopter un look vestimentaire c'est aussi adopter la vie et la musique qui vont avec ?
Est-ce que avoir un look veut dire qu'on est fermé au reste, et est-ce que avoir plusieurs looks veut dire qu'on ne sait pas ce qu'on veut, qu'on se cherche, juste qu'on a pas de look, qu'on s'en fiche, ou qu'on a "plusieurs personnalités différentes" ??
J'avoue que je me pose des question, et que je me cherche. Ou plutôt que je n'arrive pas à me trouver. Au collège et , ma soeur passait sa vie à me dire que je ne savais pas m'habiller, que j'étais moche, que j'avais pas de style...... J'écoutais pas forcément, mais j'entendais.
Au lycée, je me cachais sous de grandes chemises. A la fac, c'était laissé-aller total. Au BTS, c'était bien habillé obligatoire, jeans interdit et plutôt classique.
Mais maintenant ? Si on décide d'avoir un look spécifique, il faut aussi l'assumer. Enfin je crois. Mais pour ça, faut porter des fringues qui nous ressemble. Pas facile.
J'en ai marre de l'image lisse que j'ai, de la gentille petite fille (bon, ok, ça s'effiloche), qui se fond dans la masse, est juste classique. Je veux être moi à part entière. Mais faudrait déjà que je sache qui je suis^^
C'est possible d'avoir plusieurs sois ? Je veux dire, je suis différente avec ma famille que je suis avec mes amis, je suis pas pareille ici quand je suis en Ecosse, et je pense être encore différente sur mon blog ou le forum, je suis différente au boulot ou à l'école, avec un autre groupe d'amis.
J'ai l'impression d'être ce qu'on s'attend à ce que je sois, ce qu'on me demande d'être.
Parfois j'ai envie de tout claquer, de me barrer n'importe où, mais je me connais, je suis plutôt quelqu'un de réfléchi, réservée, et surtout j'ai une conscience énorme qui m'empêche de faire beaucoup de choses^^. Et on ne renie pas ce qu'on est !
Bon le pire dans tout ça, c'est que lis ce que je viens d'écrire et que je le trouve futile, inutile, un peu ridicule, carrément matérialiste, digne d'une collégienne ou d'une lycéenne. (J'ai déjà 2 articles non publiés pour les mêmes raisons)
En attendant, je sais toujours pas !!! Du rock-folk ça me dirait bien !
Faut croire que Fall Out Boy ça inspire... (One Tree Hill aussi^^) Comme ça, là maintenant, je dirais
j'ai envie de sortir en boîte et de m'éclater tout ce que je peux j'ai envie d'aller à un festival, d'être dans une fosse remplie de monde avec de la musique qui déchire, tout le monde en communion et sur la même longueur d'onde j'ai envie d'être en France avec mes amis j'ai envie de voyager et d'explorer, les USA, St Pétersbourg, l'Irlande, l'Alaska, le Canada, l'Ecosse... juste avec moi, des amis, avec un sac à dos, une voiture, vivre on the road, faire un break et juste s'amuser j'ai envie d'indépendance j'ai envie de me casser de chez ma host family j'ai plus envie d'être célibataire j'ai envie d'être mieux j'ai envie d'être insouciante j'ai envie de revenir en arrière pour mieux profiter j'ai envie de voyager dans le temps et vivre les grands évènements, mais pas les tragiques of course^^ j'ai envie d'avoir l'impression que ma vie est comme un roman, un film, une série TV j'ai envie d'être spéciale, d'avoir des dons qui me rendent spéciale j'ai envie de savoir ce que je veux et de me donner à fond pour l'obtenir j'ai envie d'être moi plus souvent j'ai envie de pouvoir être toujours joyeuse et heureuse de vivre, j'ai envie de ne pas me laisser aller, de ne pas me laisser abattre, d'aller toujours plus haut et plus loin après un ouragan, même juste une tempête
Finalement, je n'ai envie que d'une chose. Réussir ma vie, être fière de ce que j'ai accompli, n'avoir aucun regret (raaah c'est trop tard^^), vivre et être ce que je suis.
